Published 17/07/2009
Claude Monet s'installe à Giverny en 1886 et y demeurera jusqu'à sa mort en 1926. Cette petite maison rose en son jardin va devenir une toile géante car le peintre passionné de jardinage va cultiver la nature pour en faire son chef-d'oeuvre qu'il ne cessera plus de peindre. Il y a donc les perspectives et notamment les fameux arceaux métalliques, les fleurs par milliers, les ombres bleues, les jeux de lumière et les reflets sur l'eau. Il y a les vibrations, les harmonies, les contrastes, les fondus. Il y a la magie, l'émotion, la simplicité et la profusion. Il y a la vie, la nature, le travail de l'homme, l'art. Il y a la terre et le jardin d'eau. Le pont japonais et les nymphéas.
En 1897, il commence à peindre les nymphéas. En cherchant à restituer l'atmosphère de cette surface de ciel sur laquelle flotte des taches de couleurs, Monet poussera sa peinture aux limites de l'art abstrait, où la vibration de la couleur évoque un monde de sensations et d'émotions.
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