Published 29/05/2014
Voir des images historiques et des séquences de films des Archives Bridgeman pour un aperçu de la vie quotidienne des prisonniers de la Première Guerre Mondiale.
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Environ 8 millions d’hommes furent prisonniers de guerre pendant la Première Guerre Mondiale. Ces soldats, souvent traumatisés par leur passage dans les camps, ne parlaient que rarement de leurs expériences.
Les conditions dans les camps d’emprisonnement variaient de pays en pays mais, en général, les soldats capturés vivaient dans de meilleures conditions que leurs camarades sur le front. Ceci est dû principalement au fait que toutes les nations en guerre respectaient la convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre, et que la Croix Rouge Internationale inspectait les camps de manière régulière. |
Prisonniers de guerre Alliés dans les camps des pays de l’Axe
L’Allemagne captura plus de 2.5 millions de prisonniers et l’Autriche-Hongrie plus d’1 million. La plupart d’entre eux étaient des soldats russes capturés lors des batailles sur le Front de l’Est. Les Allemands organisèrent un système de camps pour détenir leurs prisonniers en Allemagne et sur leurs territoires. Le manque d’hygiène et les maladies devenaient vite des problèmes majeurs dans ces camps bondés et, lorsque cela était possible, les camps étaient construits loin des villes pour éviter de contaminer les populations civiles.
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Prisonniers de guerre des pays de l’Axe dans les camps Alliés
La plupart des prisonniers de guerre des pays de l’Axe, presque 3 millions en tout, étaient détenus en Russie.
La France et la Grande Bretagne avaient un peu plus de 700,000 prisonniers. Les conditions étaient particulièrement difficiles dans les camps russes, principalement à cause du manque de nourriture – un problème qui affectait aussi cruellement les populations civiles.
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Les conditions de vie des prisonniers capturés sur le Front de l’Ouest étaient meilleures. Jacques Moreau (né en 1887) fut un des photographes qui immortalisa la vie des soldats dans les camps d’emprisonnement français. Une de ses images les connues est le gros plan de visages presque inexpressifs de deux prisonniers derrière les barbelés dans un camp français.
La signature de l’Armistice en 1918 marqua non seulement la fin de la guerre mais aussi la fin des années de captivité pour de nombreux détenus.
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