Published 27/11/2012
La donation Daniel Wildenstein, qui comprend 313 miniatures réunies par son père au cours de sa vie, vient enrichir en 1981 le Musée Marmottan.
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Le Musée Marmottan Monet, ancien pavillon de chasse du duc de Valmy, est acquis en 1882 par Jules Marmottan. Son fils Paul l’agrandit pour y exposer les peintures, meubles et bronzes de l’époque napoléonienne réunis tout au long de sa vie. A sa mort, en 1932, il lègue à l’Académie des Beaux-Arts l’ensemble de ses collections ainsi que son hôtel particulier. Consacré à l’empire, le musée Marmottan allait devenir au fil des années un des hauts lieux de l’Impressionnisme. En 1957, le Musée Marmottan Monet reçoit la collection de tableaux de Victorine Donop de Monchy, héritée de son père le Docteur Georges de Bellio. D’origine roumaine, de Bellio, médecin de Manet, Monet, Pissarro, Sisley et Renoir, fut l’un des premiers amateurs de la peinture impressionniste. |
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Michel Monet, second fils du peintre, lègue en 1966 à l’Académie des Beaux-Arts la propriété de Giverny et au Musée Marmottan la collection de tableaux héritée de son père. Il dote ainsi le Musée de la plus importante collection au monde d’oeuvres de Claude Monet. Voué au culte napoléonien au commencement, puis au fil du temps à l’Impressionnisme, le Musée Marmottan Monet, est aussi le dépositaire de la donation faite par monsieur Daniel Wildenstein en 1980, honorant ainsi l'exceptionnelle collection d'enluminures réalisée par son père. |
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Daniel Wildenstein, historien d'art, marchand et collectionneur, est à plusieurs titres proche du musée Marmottan. Il fut membre de l'Académie des Beaux-arts à partir de 1971. Sa fondation, le Wildenstein Institute, publia le catalogue raisonné de Monet qui fait toujours référence. La donation Daniel Wildenstein, qui comprend 313 miniatures regroupe des oeuvres d'écoles anglaises, françaises, italiennes et flamandes datant du XIIIème au XVIème siècle. Des lettres Gothiques réalisées en France au XIIIème siècle, aux miniatures de Giulio Clovio (1560) traitées comme des tableaux, ces pages de manuscrit étaient initialement à caractère religieux. Puis commandées par d'importants personnages pour satisfaire leur goût de la piété, ou conçues comme registre d'inventaires, elles sont aussi d'inestimables témoignages de la vie du Moyen Age. |